La procédure pénale est requise lorsqu’une loi a été bafouée dans l’intérêt de la société.

La phase préparatoire de la procédure pénale en cas de litige dentaire

L’action pénale peut être introduite par :

  • une plainte de la victime
  • une dénonciation par un tiers
  • une constatation par un officier de police judiciaire de l’existence d’une infraction
  • une constitution de partie civile où une victime réclame la réparation de son dommage en adressant une réclamation contre l’auteur des faits devant un juge d’instruction
  • une citation directe pour laquelle la victime assigne directement l’auteur des faits devant le tribunal

Lorsqu’une plainte est déposée, celle-ci est transmise au Ministère Public qui peut : 

  1. la classer sans suite
  2. la mettre à l’information
  3. la transmettre « pour disposition » à un autre parquet

L’instruction

Si l’instruction n’est pas nécessaire, le procureur du Roi convoque le suspect d’une contravention ou d’un délit, à venir s’expliquer devant  le tribunal correctionnel (lorsqu’il s’agit d’un délit). On dit alors que le procureur cite le suspect à comparaître en lui envoyant une citation. Celle-ci lui est remise par un huissier de justice.

En cas d’instruction, le dossier est envoyé devant la Chambre du Conseil dès que celle-ci est terminée. La Chambre se charge d’examiner le dossier et tranche : est-ce qu’il y a assez de charges, c’est-à-dire d’éléments contre le suspect, pour qu’il soit jugé ? Si oui, le procureur du Roi cite ce suspect devant un juge qui dira s’il est coupable ou non. S’il s’avère qu’il est coupable, le juge l’informera de sa peine.

S’il n’y a pas assez de charges contre le suspect, la Chambre du Conseil estimera qu’il ne doit pas être jugé. Dans ce cas, il bénéficiera de ce qu’on appelle un non-lieu.

Selon l’infraction commise et la peine risquée, le suspect qui doit être jugé sera renvoyé devant le tribunal correctionnel, dans le cas d’un délit.